Accompagner la transformation des usages, de la distribution, des modèles d’affaires et de nouveaux acteurs spécialisés, avec les mêmes règles partout en Europe, c’est l’objectif en révisant la directive sur le crédit à la consommation. Protéger les ménages s’avère d’autant plus essentiel face à l’inflation, à la nécessité de rénover les logements et d’une mobilité propre. Dans ce contexte, les établissements français, qui se sont adaptés à de strictes règles nationales, champions du crédit à la consommation mais aussi de la location longue durée, ont toutes les cartes en main.
Les flux repartent à la hausse depuis 2021
Après le creux de l’année des confinements, le marché s’est repris pour afficher une croissance de 7,6 % en 2022 pour les seuls adhérents de l’ASF, dont la part est d’un peu moins de 50 % en France. Automobile, équipement du foyer, ameublement, multimédia, etc., ces derniers ont financé près de 25 millions de biens l’an dernier. Leur niveau de production (49,6 milliards d’euros selon leurs données retraitées) a ainsi dépassé celui d’avant la crise de 2008.
En France, à fin 2022, l’encours de crédits à la consommation s’élève à 220,5 milliards d’euros. Il représente 16,1 % de la consommation annuelle des ménages, et finance les dépenses à hauteur de 8,3 % du PIB (Source : Association française des Sociétés Financières, ASF).