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Matières premières : la faute aux marchés ?

Créé le

10.02.2011

-

Mis à jour le

03.03.2011

Après les produits de titrisation, les dérivés de crédit et la dette souveraine, ce sont les matières premières qui se retrouvent sous le feu des projecteurs du G20. En cause : la forte hausse de leurs prix. Pour Nicolas Sarkozy, la responsabilité est clairement celle des marchés, qui ont fait des matières premières des actifs financiers comme les autres. Alors que l'on travaille de part et d'autre de l'Atlantique à une meilleure régulation, quel est le diagnostic réel de la situation ?

« Nous sommes tombés dans un système où la spéculation nourrit la pénurie et la pénurie nourrit la spéculation. » C’est en ces termes que Nicolas Sarkozy[1] a établi son diagnostic de la situation sur les marchés de matières premières, en particulier agricoles, qui connaissent depuis 2008 de fortes hausses de prix. Il en a d’ailleurs fait l’un des chevaux de bataille de la France pour sa présidence du G20. Plus modérée dans son vocabulaire, la Commission européenne ...

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº734