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De bonnes résolutions

Créé le

23.12.2022

La situation reste complexe pour les gouvernements et les banques centrales, dont les politiques sont critiquées. Difficile d’anticiper l’avenir ? Les termes de « crise », « inflation » et « récession » se sont installés dans les interviews et analyses publiées par Revue Banque. Steve Hanke et Betsey Stevenson aux États-Unis ; Laura Bardone à la Commission européenne ; Patrick Artus, Christian de Boissieu, Isabelle Job-Bazille, Olivier Klein, Jacques de Larosière, Philippe Waechter en France, et bien d’autres, leur donnent un sens.

Pour ce numéro double, Revue Banque cherche à analyser les facteurs clés de changement en 2023, qu’il s’agisse de la lutte contre le blanchiment, le financement du terrorisme et la corruption, ou encore contre le réchauffement climatique, mais aussi de la nécessaire adaptation à la révolution digitale, qui intensifie les cyber-risques, laisse planer un doute sur la souveraineté dans le cloud et mène à de nouvelles formes de monnaies : dans ces domaines comme dans bien d’autres, la finance est toujours considérée comme responsable, et parfois coupable.

Solidité, confiance et transparence

Le secteur bancaire joue un rôle central, reposant sur la solidité des institutions qui le composent et sur la confiance qu’elles inspirent. Sur des règles communes aussi, en construction à l’échelle européenne, destinées à protéger l’économie, la société, les épargnants et les contribuables.

Les conséquences internationales d’une faillite sont connues de tous depuis la crise de 2008. Voilà pourquoi un ensemble de réglementations organise la liquidation ordonnée d’un établissement financier en cas de défaillance.

Le mécanisme européen est critiqué par les banques elles-mêmes ? Il a déjà fonctionné, en Espagne en 2017 pour Banco Popular, puis en 2022 pour Sberbank Europe, présente dans huit pays de l’Union, qui a fait l’objet d’une « procédure de mise en défaillance » après l’attaque de l’Ukraine et les sanctions contre la Russie.

En exclusivité pour Revue Banque, Dominique Laboureix rappelle les enjeux de la réglementation européenne et de ce mécanisme essentiel. Passant du secrétariat général de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) à la présidence du Conseil de résolution unique (CRU) en ce mois de janvier, il entend les arguments des banques, françaises notamment, explique les développements à venir de la résolution. S’engageant au dialogue et à la transparence, il rappelle les enjeux de l’Union bancaire et pointe l’émergence de risques nouveaux.

Assurance des dépôts, réglementation prudentielle, surveillance par les autorités publiques, intervention des banques centrales pour garantir la stabilité financière : la banque est l’activité économique la plus contrôlée qui soit. Faudrait-il s’en plaindre ?

La réponse vous revient. Argumentée, elle pourrait trouver sa place dans nos pages, ouvrir là aussi le dialogue. Revue Banque est votre revue.

Toute son équipe vous présente ses meilleurs vœux pour 2023.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº875-876
RB