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Coût du risque

Une augmentation sous l’emprise d’IFRS 9

Créé le

16.10.2020

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Mis à jour le

26.05.2021

Dès le début de la crise sanitaire, les autorités publiques se sont préoccupées de l’impact de la norme IFRS9 et de son équivalent américain le CECL sur l’augmentation du coût du risque de crédit. Les résultats des banques montrent, en moyenne, une très forte augmentation des provisions. Toutefois, cette moyenne cache des stratégies de provisonnement hétérogènes, ce qui rend les résultats difficilement comparables.

Censée faire mieux que la norme comptable IAS 39, décriée en raison de son effet procyclique, la jeune IFRS9, applicable en Europe depuis le 1er janvier 2018, est soupçonnée de présenter le même travers. Son équivalent aux États-Unis, le CECL, applicable à partir du 1er janvier 2020, fait également l’objet d’une attention particulière. Ces logiques comptables obligent les banques à adopter une approche prospective face au risque de crédit notamment en s’appuyant sur des scénarios ...

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº849