IFRS 9/CECL
Nicolas Véron: « La réaction des autorités publiques a été différente de part et d’autre de l’Atlantique »
Si la comparabilité des résultats des banques au premier semestre 2020 est médiocre, l’économiste Nicolas Véron estime toutefois qu’IFRS 9 et son équivalent américain, le CECL, doivent être conservés. Ces logiques comptables posent certes des difficultés, mais elles sont préférables aux alternatives.
La norme IFRS9 et son équivalent américain le CECL (Current Expected Credit Loss) ont leurs défenseurs et leurs détracteurs ; quel est votre jugement ?Pour être précis, des différences existent entre le CECL et IFRS 9 mais ces logiques comptables répondent au même grand principe central : le provisionnement des pertes de crédit attendues (expected credit loss, ECL [1]). À mes yeux ce principe, même s’il peut poser des difficultés, est préférable aux alternatives. Notamment parce qu’il réduit les incitations au refinancement de créances douteuses par les banques, ce que certains appellent ...
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