Est-ce l’interventionnisme de l’État de l’Andhra Pradesh qui est à l’origine de la crise ? Ou l’éloignement de certaines IMF de leur objectif social, du fait de leur croissance exponentielle ? Le diagnostic de la crise indienne fait débat parmi les chercheurs en économie du développement. À l’instar de cet échange entre deux mouvements de pensée dans les pages du Monde à l’hiver 2010 :
- pour la défense d’une microfinance libérale et autonome : neufs chercheurs d’universités américaines, dont la Française
Esther Duflo ;[1] - pour la promotion d’une microfinance où public et privé travaillent ensemble au profit d’un objectif social : quatre chercheurs européens, dont
Jean-Michel Servet .[2]