- La Commission bancaire est favorable « à un dispositif de provisionnement qui permet d’anticiper les pertes statistiquement attendues sur les prêts bancaires » .
Le projet de l’IASB ED Impaiment est ainsi analysé par le CEBS – superviseur européen – au travers de plusieurs questions :
– quelle est la portée contracyclique du modèle ?
– quelles estimations de flux futurs : point in time versus through the cycle ?
– quelle utilisation des données issues de Bâle II ?
– la présentation et les informations publiées sont-elles satisfaisantes au regard de la nécessaire transparence ?
- Pour les superviseurs, les principes directeurs définis par le Comité de Bâle en juillet 2009 et avalisés par le G20 devront être respectés :
Le provisionnement anticipé des pertes doit aussi intégrer une part de jugement expert, être déterminé sur la base de portefeuilles de prêts similaires, s’appuyer autant que possible sur les systèmes de notation interne déjà en place, permettre de couvrir les pertes de crédit sur l’ensemble de l’échelle des notations internes et couvrir l’ensemble des actifs au coût amorti.
Les autorités prudentielles intègrent cette réflexion dans le cadre plus large des réformes prudentielles. À côté d’un durcissement des exigences prudentielles, elles travaillent actuellement à des mesures contracycliques comme la mise en place de coussins et réalisent des études d’impact.