Le rapport Giami-Rameix arrive à la suite de nombreuses autres initiatives en faveur des valeurs moyennes cotées :
- septembre 2009 : rapport Giami-Lefevre ;
- avril 2010 : rapport pour le lancement du Small Business Act, rédigé par Fabrice Demarigny ;
- juillet 2010 : création de l’observatoire des PME-ETI cotées ;
- fin février 2012 : publication du rapport Giami-Rameix.
La solution que la plupart des acteurs appellent de leurs vœux est celle de la continuité : Nyse Euronext resterait l’actionnaire de référence d’une nouvelle plate-forme dédiée aux PME, mais accepterait d’être minoritaire. D’autres acteurs, comme la Caisse des Dépôts, pourraient entrer au capital et donc influencer la stratégie suivie. « Pour que la nouvelle plate-forme soit un succès, ses tarifs doivent être attractifs pour les émetteurs et les courtiers, mais elle doit également respecter les exigences réglementaires des investisseurs, estime Philippe de Portzamparc, dirigeant de la société de courtage éponyme. Nombre d’investisseurs évitent Alternext, car ce marché n’est pas régulé, ce qui est regrettable. »
Si toutefois Nyse Euronext refusait de partager le pouvoir, d’autres solutions seraient envisagées. Sur les rangs, le London Stock Exchange (LSE) a marqué des points en se portant acquéreur de LCH Clearnet. Pour Thibaut de Lajudie, associé au sein du cabinet de conseil Ailancy, « le LSE est désormais en meilleure posture pour créer une Bourse dédiée aux mid et small caps dans l’hexagone car il y détiendra une infrastructure, si la transaction réussit, et sera en plus grande proximité avec le régulateur ». La Bourse de Stuttgart est également candidate, mais des solutions françaises sont également envisageables. S.G.