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Banque de détail

Les néobanques se multiplient

Créé le

21.08.2019

Le succès des néobanques se confirme mais pourrait bien se heurter à certaines limites.

Selon une étude menée par KPMG, le nombre de clients actifs des néobanques connaît une forte croissance en France : le nombre de comptes a été multiplié par trois au cours des deux dernières années (entre juillet 2017 et juillet 2019), pour atteindre le chiffre de 2,6 millions.

Parmi les pionniers, le Compte Nickel, devenu Nickel, a de plus en plus de concurrents sur ce créneau des banques d’un nouveau genre : en trois ans, le nombre de néobanques a triplé ; KPMG compte aujourd’hui 18 acteurs installés en France et prévoit que ce chiffre sera porté à 20 « à brève échéance ».

Ces acteurs qui opèrent en France ne sont pas tous français, loin de là. Par exemple, N26 est allemand et Ditto est britannique.

Les néobanques ont tendance à se spécialiser en visant des publics bien précis. Par exemple, Xaalis vise les très jeunes : le site affirme que cette application permet d’éduquer financièrement les enfants à partir de 12 ans. Plus nombreuses sont les néobanques qui, comme Qonto, manager.one ou encore Anytime, s’adressent aux professionnels (professions libérales, artisans, freelance, start-up, PME…).

Des contraintes réglementaires plus fortes

L’un des points forts des néobanques est leur focalisation sur la banque au quotidien et les paiements, mais c’est aussi l’une de leurs principales limites. Selon KPMG, « en offrant un périmètre limité de services par rapport aux banques traditionnelles, (les néobanques) ne sont pas encore perçues comme une alternative crédible. Afin d’élargir leur gamme de produits au crédit et à l’épargne, l’obtention d’un agrément plus large est un prérequis et nécessite l’acceptation de contraintes réglementaires plus fortes, pouvant impacter la simplicité et la fluidité de leurs parcours clients. »

 

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº835
RB