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Définition

Les Exchange Traded Funds (ETF)

Créé le

20.06.2011

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Mis à jour le

29.06.2011

CAC 40, S&P 500… la performance de ces indices boursiers est fidèlement répliquée par des fonds cotés baptisés ETF (Exchange Traded Funds). À la différence des fonds de gestion active, ils ne cherchent pas à offrir à l’investisseur une surperformance par rapport à un indice de référence, en échange de frais de gestion confortables. Les ETF relèvent de la gestion passive : les frais de gestion sont faibles mais la performance promise est celle de l’indice, ni plus ni moins. Pour y parvenir, deux modes de réplication existent.

La réplication physique consiste à acheter les actions qui se trouvent dans l’indice. Toutefois, les asset managers recourent souvent à la technique de l’échantillonnage car il est difficile de posséder l’intégralité des titres qui composent l’indice. L’échantillonage peut apporter une certaine tracking error (TE), c’est-à-dire un écart entre la performance de l’indice et celle du fonds.

Avec la réplication synthétique, le gérant acquiert des titres pour constituer un portefeuille qui va servir de collatéral dans une opération de swap ; le contrat est conclu avec une contrepartie qui délivre l’exacte performance de l’indice à la société de gestion. Cette contrepartie est généralement une BFI appartenant au même groupe bancaire que la société de gestion.

Certains ETF (généralement quand le mode de réplication est synthétique) sont inversés (voir l’explication d’Alain Dubois) et/ou à levier. Dans ce dernier cas de figure, l’ETF démultiplie l’exposition à un indice boursier en introduisant de la dette. Ainsi, l’investisseur capte les hausses et les baisses quotidiennes du marché de façon amplifiée.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº738