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États-Unis: les services financiers, « exception » culturelle américaine

Créé le

20.01.2014

-

Mis à jour le

29.01.2014

Les discussions en vue de l'établissement d'un marché commun entre l'Europe et les États-Unis n'en finissent pas d'achopper sur la culture et les services financiers. Alors que la France a obtenu du Parlement européen l'exclusion du secteur culturel du scope des négociations entamées au mois de février 2013, les États-Unis, pour leur part, n'en démordent pas : les services financiers ne feront pas partie de l'accord. Le communiqué publié le 20 décembre dernier par la Commission à l'issue du 3e round des négociations n'en fait d'ailleurs aucune mention.

En visite officielle en France au début du mois de janvier, Jacob Lew, secrétaire d'État au Trésor, se serait bien passé d'une nouvelle question sur les motivations qui ont pu conduire les États-Unis à souhaiter exclure la régulation des services financiers de l'agenda du dialogue transatlantique. Sa réponse fut que « les services financiers peuvent être considérés comme une "exception" [sic] au même titre que la culture en France ». Pierre Moscovici, ministre de l'Économie, l'a élégamment sorti de l'ornière en vantant les avancées futures d'un tel accord, en particulier dans le domaine de la protection des consommateurs. Il a néanmoins conclu en formant des vœux pour une « coopération renforcée sur les services financiers ».

A. M.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº769
RB