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Le poids du trading haute fréquence dans les échanges

Créé le

22.08.2011

-

Mis à jour le

29.08.2011

Depuis les années 2004-2005, le trading haute fréquence (HFT), qui repose sur des transactions financières effectuées à la nanoseconde, a multiplié les volumes échangés sur les Bourses. Des algorithmes recherchent les prix de revente les plus intéressants pour un titre donné. En conséquence, ils émettent et annulent aussitôt des ordres d’achat ou de vente. Lorsque le prix le plus haut a été repéré, alors la vente s’opère en masse.

Dans la consultation qu’elle a publiée en juillet 2011 [1] , l’ESMA tente d’évaluer la part des transactions relevant de stratégies de trading à haute fréquence. Les firmes de HFT évaluent elles-mêmes leur part de marché dans une fourchette comprise entre 25 et 45 % des plates-formes de trading actions en Europe. Sur certaines plates-formes, les ordres émanant de traders haute fréquence peuvent représenter une part de 95 %, et les ordres annulés 97 % du total.

En France, l’AMF estime que 50 % des ordres passés sur les sociétés du CAC40 sont le fait de trois sociétés spécialisées dans le HFT : Citadel Securities, Getco et Knight Capital Group. Aux États-Unis, la proportion atteindrait les deux tiers des volumes d’actions échangées.

1 ESMA, « Guidelines on systems and controls in a highly automated trading environment for trading platforms, investment firms and competent authorities », 20 juillet 2011.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº739
Notes :
1 ESMA, « Guidelines on systems and controls in a highly automated trading environment for trading platforms, investment firms and competent authorities », 20 juillet 2011.