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Plan France Relance

Les prêts participatifs sur les rails

Créé le

26.04.2021

Le PPSE ou prêt participatif soutenu par l’Etat, mesure du plan France Relance, est ouvert aux entreprises jusqu’au 30 juin 2022. Commercialisé par les réseaux bancaires dès le début du mois de mai, le PPSE est d’une durée de 8 ans incluant 4 ans de différé de remboursement et d’un montant entre 200 000 et 10 millions d’euros. Il a pour objectif d'apporter des financements de long terme assimilables à des quasi-fonds propres pour les PME et ETI françaises présentant un chiffre d’affaires en 2019 supérieur à 2 millions d’euros, un plan d’investissement viable et une cotation au moins égale à BB- (ou équivalent). Les critères d’octroi mis en œuvre par les banques doivent correspondre à leur analyse du risque, mais les entreprises ciblées sont de taille variée et dans tous les secteurs d’activités, ce qui correspond au souhait de diversification des investisseurs assureurs. Les créances bancaires seront en effet cédées à hauteur de 90 % à un fonds d’investissement souscrit notamment par les assureurs et qui bénéficie d’une garantie partielle de l’État à hauteur de 30 % des encours, les banques conservant dans leurs bilans le risque des 10 % restant. Eurotitrisation a été choisi comme gérant central de ce fonds, accompagné de gérants délégataires (9 sélectionnés au 26 avril). « Le rendement attendu devrait être équivalent à celui d’un titre corporate de type “investment grade” » a précisé la FFA, soit autour de 2 %.

Un premier tour de table a permis de lever fin avril 2021, 11 milliards d’euros auprès de 18 compagnies d’assurances et la Caisse des Dépôts et Consignations, « ce sont d’ores et déjà 12,2 milliards d’euros de PPR qui pourront être financés » a précisé la FBF dans un communiqué. Un deuxième tour de table est prévu en juin.

Les prêts participatifs Relance (PPR) font partie avec les obligations relance d’un dispositif global pouvant aller jusqu’à 20 milliards d’euros, dont a priori 14 milliards pour les prêts participatifs et 6 milliards pour les obligations de relance. Le dispositif concernant ces dernières devrait être finalisé d’ici au mois de juin.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº856
RB