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Rapport Vickers : impact sur l’attractivité des valeurs bancaires britanniques

Créé le

21.09.2011

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Mis à jour le

27.09.2011

La Commission bancaire indépendante (ICB), dirigée par John Vickers, a rendu le 12 septembre un rapport très attendu au gouvernement britannique. Le texte était susceptible de préconiser un démantèlement des banques dites « universelles », qui comprennent à la fois des activités de banque de détail et de BFI. Finalement, le rapport ne va pas jusque-là, mais il conseille de filialiser et d'isoler parfaitement les activés « retail ».  Ce document de plus de 300 pages incite également à renforcer la solvabilité des établissements.  Mais atteint-il son objectif – qui est de dessiner un système bancaire plus sûr – sans pour autant effrayer les investisseurs ? Chris Kinder, spécialiste du secteur bancaire britannique au sein de la société de gestion Threadneedle, relève que « la Grande-Bretagne est en ce moment le seul pays, hormis la Suisse, à aller au-delà des exigences de Bâle III, mais elle est aussi l’une des rares nations où l‘ensemble des actifs bancaires représentent 5 fois le PIB. Sur le long terme, nous sommes donc globalement favorables aux propositions et, bien qu’elles ne traitent pas la question du “too big to fail”, elles vont dans le sens d’une atténuation du risque de voir une nouvelle faillite bancaire. La contrepartie est que les investisseurs vont devoir accepter des rendements plus bas (mais, a priori, plus stables) de la part des banques dans le futur. Nous ne voyons pas forcément cela comme une mauvaise chose. »

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº740
RB