Babyloan, Prêt d’Union, KissKissBankBank, Finance Utile, FriendsClear… Depuis le déclenchement de la crise, le nombre de plates-formes de « finance participative », mettant en rapport direct épargnants et organismes à la recherche de financement, n’a cessé d’augmenter. Le marché français du crowdfunding représenterait, selon les sources, entre 25 et 40 millions d’euros. Une petite goutte d’eau, comparé aux 2,7 milliards de dollars levés à travers le monde, principalement aux Etats-Unis, ou aux 3 600 milliards d’euros d’épargne financière des ménages français. Pourtant, les régulateurs s’intéressent à ces pratiques qui séduisent les particuliers à la recherche d’une épargne « utile » et traçable.
L’AMF et l’ACP ont ainsi conjointement publié deux guides, l’un à destination des usagers, l’autre des plates-formes, pour rappeler la réglementation applicable. Selon leur structure et le type de services fournis (dons, prêts, financement en haut de bilan), ces plates-formes peuvent devoir s’enregistrer sous un statut spécifique – prestataire de services d’investissement, établissement de paiement ou même de crédit,
Lire aussi « Le crowdfunding ou l’art de demander à la multitude de financer ses projets », Revue Banque n° 760, mai 2013, p. 46, et « Crowdfunding, lever les obstacles juridiques », Revue Banque
n° 758, mars 2013, p. 81.