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Des jeux, des entreprises
et des hommes

Créé le

24.01.2024

-

Mis à jour le

31.01.2024

Plus de 8 millions de billets vendus, plus de 15 millions de visiteurs attendus dans la capitale et 4 milliards de téléspectateurs dans le monde : les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sont hors norme. Dans la perspective de ces « Jeux à la française », qui se revendiquent pour tous, inclusifs et écologiques, notre dossier dresse le tableau des partenariats entre sport et finance. Et montre que les acteurs de ce secteur tirent certes parti de leurs alliances mais investissent également sur le terrain, lorsque la concurrence laisse place à la compétition.

L’interview du mois

Dans ce numéro de Revue Banque, une autre rencontre. Frédéric Visnovsky, médiateur national du crédit à la Banque de France et secrétaire général adjoint à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), se déclare « à la fois réaliste et vigilant ». Les entreprises françaises vont-elles résister dans un contexte de faible croissance en 2024 ? Elles ont accès au crédit et continuent de diversifier leurs sources de financement et refinancement, avec des taux bancaires et des coûts de marché alignés. Donc, « il n’y a pas de raison de craindre une augmentation du taux de défaut », affirme Frédéric Visnovsky, même s’il existe un risque croissant de nouveau choc énergétique. Les chefs d’entreprise et conseils d’administration doivent prendre la mesure des risques géopolitiques.

La géopolitique a aussi une lourde influence sur les choix monétaires des nations. Dollarisation ou dédollarisation ? L’élection de Javier Milei à la présidence de l’Argentine a ouvert le débat. Pour Revue Banque, ce n’est pas un politologue qui en éclaire les enjeux, mais un économiste : Christian de Boissieu, professeur émérite à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, vice-président du Cercle des économistes, également administrateur et président du Conseil scientifique de la Fondation Concorde.

De l’école aux organes de direction

Ces considérations ne doivent pas faire oublier le quotidien dans les établissements. Leurs activités de banque de financement et d’investissement (BFI) ont été fortement impactées par la hausse rapide des taux et les défis à relever cette année sont encore nombreux. Pour les banquiers d’affaires, ce sont leurs bonus qui sont en jeu. Pour leurs employeurs, la capacité à attirer et retenir les talents. Jean Christophe, Managing Director de Vendôme, tire pour Revue Banque les leçons du dernier baromètre des métiers de son cabinet de « chasse de têtes ».

Rendre compte de façon détaillée du Fintech Innovation Challenge, c’est aussi ce qui a motivé le président et la vice-présidente de l’Observatoire de la Fintech. Une vingtaine d’étudiants du Master Entrepreneurs de l’École Polytechnique et d’HEC ont présenté leurs projets de start-up devant un jury d’experts. Cette action d’ampleur pour l’association, dont l’objectif est de diffuser la connaissance du secteur de la fintech en France, donne aussi un aperçu des tendances les plus prometteuses pour l’avenir de l’industrie financière.

Expertise et métiers, innovations et technologies, nominations : Revue Banque cherche chaque mois à traiter des préoccupations et fonctions de chacun dans le secteur bancaire français. Désormais, votre magazine met également en lumière le parcours d’un professionnel. D’une professionnelle, cette fois : Adriana Saitta. Récemment nommée à la direction des paiements de La Banque Postale, elle évoque les enjeux de cette activité et l’intérêt de développer la mixité dans la gouvernance.

Bonne lecture.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº889
RB