Afin de pallier les distorsions de concurrence que la MiFID, dans sa première version, avait instaurées, la Commission a cherché dans son projet de règlement à harmoniser ses exigences en matière de transparence pré- et post-négociation. Sont concernés les marchés réglementés, les systèmes organisés de négociation (
L’exigence de transparence a amené la Commission à se pencher sur les accords tarifaires entre intermédiaires. Les conseillers de gestion indépendants et les gestionnaires de portefeuille auront dorénavant interdiction de recevoir ou de distribuer des compensations financières (« inducements »). Seules des compensations non financières seront autorisées, sous conditions. « Ceci devrait avoir de lourdes conséquences sur l’industrie de la gestion d’actifs », analyse Garpard Bonin, directeur associé chez Equinox Consulting.
La Commission a estimé le coût de mise en conformité entre 512 et 732 millions d’euros. Le coût annuel de ces mesures pourrait aller de 312 à 586 millions d’euros, « une fraction de ce que la mise en place de la MiFID a coûté », s’est justifiée la Commission.