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Brexodus : la course à l’attractivité a débuté

Créé le

21.10.2016

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Mis à jour le

07.11.2016

Le compte à rebours a commencé pour la reconfiguration du paysage financier européen après le vote des Britanniques en faveur de la sortie de l’Union européenne, depuis que la première ministre Theresa May a indiqué, le 2 octobre, que le Royaume-Uni allait notifier à Bruxelles l’article 50 du Traité de Lisbonne avant fin mars 2017. « J’ai discuté avec de grandes entreprises internationales et de grandes banques américaines, et pour elles, la question n’est plus de savoir si le Brexit va vraiment avoir lieu, indique le ministre de l’Économie et des Finances, Michel Sapin. Le Brexit aura lieu et dans les deux ans, il y aura des décisions à prendre. Elles ne se demandent plus s’il y aura un transfert d’activités de Londres vers le continent ; la question est de savoir de quelle ampleur et quelles activités exactement. »

Les acteurs financiers comparent l’attractivité des différentes places continentales (voir entretien ci-contre), places qui cherchent à se rendre désirables. En France, deux mesures figurent dans le projet de loi de finances (PLF) 2017 : l’extension du régime spécifique d’imposition des impatriés de cinq à huit ans (comme aux Pays-Bas), et l’exonération de taxe sur les salaires des primes d’impatriation.

Autre piste : Pierre de Lauzun, délégué général de l’Association française des marchés financiers (Amafi), propose dans une tribune publiée le 6 octobre dans le Cercle des Échos : « On sort du droit du travail et du salariat la totalité des personnes dont les revenus concernés dépassent 500 000 euros par an. »

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº801