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Assurance vie : Euro-croissance, le bon remède ?

Créé le

08.12.2015

-

Mis à jour le

28.12.2015

Pour pallier les défauts de fabrication du fonds en euros, le régulateur français a créé en 2014 un nouveau support d'assurance vie, compatible à l'environnement de taux bas : Euro-croissance. Le capital n'est garanti qu'à une certaine échéance – au moins 8 ans – et parfois seulement partiellement – à 80 %. L'objectif : donner une marge de manœuvre à l'assureur pour qu'il puisse diversifier ses placements vers des actifs plus risqués mais mieux rémunérés. Une centaine de millions d'euros par mois est collectée sur ces supports Euro-croissance. Un piètre résultat dû, là encore, au niveau des taux, trop bas pour assurer un rendement attractif sans s'appuyer sur des réserves constituées quand les taux étaient élevés. Pour résoudre l'équation, l'État propose de transférer temporairement une partie des actifs en plus-value latente des fonds euros vers les supports Euro-croissance. Une manipulation délicate car certains défenseurs des épargnants y voient un détournement des droits collectivement détenus par les détenteurs de fonds euros. Le décret qui doit instituer ce transfert était toutefois attendu pour la fin de l'année 2015.

Lire aussi : « Assurance vie : s'adapter aux taux bas », Banque et Stratégie n° 340, octobre 2015.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº791