Si l’ensemble des assureurs critiquent les nouvelles normes prudentielles introduites par Solvabilité 2, ce sont surtout les activités retraite qui souffriraient de ce texte devant s’appliquer
Les responsables de régimes de retraite exercent donc un lobbying incessant à Bruxelles depuis que l’élaboration de cette directive est engagée. Mais ils n’ont jamais été aussi confiants qu’aujourd’hui dans leurs chances de se faire entendre par les politiques et le régulateur (notamment le commissaire Michel Banier et Karel Van Hule, chef de l'unité Assurances et Pensions à la Commission européenne).
L’argument qui a fait mouche ? La comparaison avec les fonds de pension. En effet, ces structures ne seront pas soumises à Solvabilité 2, mais à
Le scénario souhaité par les responsables des régimes de retraite est que leur spécificité soit reconnue afin d’entrer dans le champ de l’IORP et non pas de celui de Solvabilité 2. « Si nous devions appliquer Solvabilité 2, nous serions obligés d’augmenter inutilement nos fonds propres, argumente Vincent Ribuot directeur des investissements de l’UMR. Ce coût devrait alors être répercuté sur nos cotisants. »
Une autre alternative demeure envisagée : la prise en compte, dans Solvabilité 2, des spécificités liées à la retraite. L’essentiel pour ce secteur est d’être reconnu en tant que tel. S. G.