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Focus

Une négociation de mauvaise augure pour l’UMC

Créé le

12.04.2019

-

Mis à jour le

17.04.2019

Selon Pervenche Berès, la position des États pendant la négociation sur les ESA est en contradiction avec leur volonté affichée de créer une Union des marchés de capitaux. Et la députée de donner deux exemples : « Sur les benchmarks, le contrôle des indices a été amélioré mais pas suffisamment ; il fallait octroyer un pouvoir direct de supervision à l’ESMA mais les États ont refusé d’aller jusque-là. Le problème est identique sur le thème des abus de marché : les États ont estimé que les Autorités nationales sont en meilleure position que l’ESMA pour agir dans ce domaine, même quand le problème est transfrontalier ! Pour défendre cette position, ils invoquent les principes de proximité, de proportionnalité et de subsidiarité. » Autant de réticences nationales qui ne facilitent pas la mise en place d’une véritable Union des marchés de capitaux.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº832