Durant les cinq semaines passées comme garde des Sceaux, François Bayrou a vivement défendu un projet de « banque de la démocratie » devant mettre fin aux « démarches parfois humiliantes [des dirigeants de partis politiques] à l’égard de banques privées ». Cette institution – la Caisse des Dépôts était régulièrement citée – pourrait proposer des prêts, mécanismes d’assurance et cautions partagées là où les établissements de crédit traditionnels montrent une frilosité à entrer en affaires avec des « personnes politiquement exposées ». Mais un avis – consultatif mais très critique – du Conseil d’État, puis la démission précoce du ministre ont eu raison du projet. Pour combien de temps ? L’une des pistes alternatives évoquées par le Conseil d’État était notamment de confier cette mission de service public à une banque de la Place par appel d’offres. Y aurait-il des volontaires ?
Élections
Une « banque de la démocratie » mort-née ?
Créé le
22.06.2017-
Mis à jour le
29.06.2017