La TTFE prête à renaître de ses cendres ?

Non, la taxe sur les transactions financières n’est pas morte. Début décembre, les 11 États parties prenantes de la procédure de coopération renforcée avaient échoué à se mettre d’accord sur une taxation ciblée des actions et de certains dérivés de crédit, comme proposé par la France. Mais le sujet a été remis sur la table début janvier par François Hollande lui-même, avec un changement de stratégie. Pour le chef de l'État français, il faut désormais une taxe caractérisée par une assiette large et un taux faible, mise en place en « 2017 au plus tard ». Une réunion en marge de l’Eurogroup fin janvier a relancé les travaux des 11 en dotant ce groupe informel d’un coordinationateur. Les acteurs de la Place de Paris, vent debout contre le projet depuis ses débuts, continuent de le dénoncer, à l’instar de Paris Europlace qui le qualifie de « très grave menace, notamment pour les petites et moyennes entreprises des pays concernés, y compris françaises ». Le « feuilleton TTFE » se poursuit.