Le prochain stress-test de l’EBA attendra 2014. L’autorité européenne veut tout d’abord s’assurer de la qualité des actifs détenus aux bilans des établissements, étudiant en particulier s’ils ne se sont pas détériorés depuis le capital exercice de 2012, du fait des difficultés macroéconomiques. Il en va de la crédibilité des futurs stress-tests, assure-t-elle. Mais l’EBA, dont le périmètre s’étend à l’ensemble de l’Union européenne, prend aussi en compte le calendrier du futur superviseur unique des banques de la zone euro, en l’occurrence la BCE. Dès qu’elle entrera en fonction, cette dernière devra en effet mener sa propre évaluation des bilans des banques de son périmètre. Ce sera l’occasion de voir dans les faits comment parviendront à travailler les deux organes en charge de la supervision des banques européennes.