Pourquoi la banque centrale américaine, qui estime disposer encore de marges d’action significatives, ne les utilise-t-elle pas ? Depuis plusieurs semaines, les signes d’essoufflement de la croissance sont pourtant manifestes. La réaction des marchés obligataires ne s’est d’ailleurs pas fait attendre : fin août, les taux d’intérêt publics à dix ans étaient tombés en dessous de 2,5 %, approchant les niveaux très bas atteints en décembre 2008, quelques semaines après ...