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Ratios prudentiels : soulagement des banques

Créé le

16.01.2014

-

Mis à jour le

29.01.2014

Voici quelques jours, le comité de Bâle a accepté d'assouplir un peu plus les règles de calcul du ratio de levier tant décrié par les banques. L'amendement le plus notable concerne les positions nettes – et non brutes comme à l'origine – qui seront désormais utilisées pour comptabiliser les investissements de court terme. La prise en compte du hors-bilan, des repos et des dérivés est également modifiée. Si le ratio minimum reste inchangé à 3 %, en revanche, le régulateur bâlois se réserve la possibilité d'utiliser à terme au numérateur le capital réglementaire plutôt que le Tier 1.

D'autres annonces ont concerné les ratios de liquidité. Les actifs éligibles au LCR [1] ont été élargis, sous conditions, à de nouvelles liquidités émanant de la banque centrale du pays d'origine. Beaucoup craignaient en effet que l'obligation faite aux établissements de disposer de 60 % d'actifs de niveau 1 au numérateur ne crée une augmentation artificielle de la demande de titres d'État, et donc une crise de liquidité systémique [2] .

Enfin, une consultation de 3 mois est lancée afin de mettre le NSFR [3] en cohérence avec le LCR, compte tenu des aménagements consentis.

A. M.

 

1 Liquidity Coverage Ratio, liquidités exigées pour faire face à une crise d'un mois. 2 Lire aussi à ce sujet sur le site de Revue Banque l'article de Laurent Quignon, économiste bancaire, BNP Paribas, paru en octobre 2013.
3 Net Stable Funding Ratio, ratio de liquidité de Long terme.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº769
Notes :
1 Liquidity Coverage Ratio, liquidités exigées pour faire face à une crise d'un mois.
2 Lire aussi à ce sujet sur le site de Revue Banque l'article de Laurent Quignon, économiste bancaire, BNP Paribas, paru en octobre 2013.
3 Net Stable Funding Ratio, ratio de liquidité de Long terme.