Square

« Sometimes small is beautiful, and less is more »

La proposition de la Bundesbank

Créé le

17.11.2017

-

Mis à jour le

27.11.2017

La banque centrale allemande, par la voix d’Andreas Dombret, qui est plus spécifiquement en charge des questions de supervision, plaide depuis plusieurs mois la cause des « petites » banques. « Sometimes small is beautiful, and less is more », rappelle régulièrement Andreas Dombret dans ses discours [1] , détaillant ce qu’il entend par « small banking box » :

  • Qui ? Les banques seraient divisées en trois groupes : les grandes institutions systémiques, pour qui rien de changerait ; les banques intermédiaires, qui bénéficieraient de certains allégements ; les petites banques non complexes, qui seraient régies par un régime séparé. Des critères précis seraient définis (taille, modèle économique…), mais la décision finale reviendrait au superviseur, qui pourrait ainsi couvrir le risque du « too many to fail » lié à l’interconnexion des banques.
  • Quoi ? Ce cadre spécifique pourrait supprimer les obligations de transparence (pilier 3), les règles sur les rémunérations des preneurs de risque ainsi que l’élaboration de plan de redressement et de résolution. Il pourrait réduire les exigences de reporting, suivant le principe suivant : « Toute règle non indispensable à une supervision efficace peut être négociée. » Sont explicitement exclus les ratios de solvabilité, de levier et de liquidité court terme. S.L.
1 Par exemple, celui du 19 octobre 2017.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº814
Notes :
1 Par exemple, celui du 19 octobre 2017.