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Paris veut profiter du Brexit

Créé le

16.12.2016

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Mis à jour le

22.12.2016

Après avoir opéré un mouvement de concentration vers Londres, l’industrie financière pourrait bien, à l’occasion du Brexit, réaliser un rééquilibrage. Paris fait partie des places qui cherchent à attirer les acteurs de la finance. Son industrie de la gestion d’actifs, par exemple, s’est mise en ordre de bataille. Elle a même à ses côtés – une fois n’est pas coutume – son superviseur, l’AMF, qui s’est engagé dans ce rôle de défense des intérêts de la Place parisienne, en éliminant les « cailloux dans la chaussure » de la gestion française, selon une image utilisée par Benoît de Juvigny, secrétaire général de cette institution. Ainsi, en matière de souscription, la gestion française dispose aujourd’hui des mêmes outils que le Luxembourg. Autre exemple : sous certaines conditions, depuis juillet 2016, il est possible de tester l’appétit d’investisseurs pour un fonds sans que cette précommercialisation soit considérée comme un acte de commercialisation. Elle ne requiert donc pas l’obtention préalable d’un visa.

Et pour communiquer sur les atouts de Paris, un ambassadeur de la gestion française a été nommé : après avoir travaillé pour Axa IM, Robeco ou encore Rothschild & Cie Gestion, Jean-Louis Laurens, aujourd’hui à la retraite, se consacre désormais à la promotion de la Place parisienne.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº803