Square

Panorama des principales opérations dans le monde

Créé le

25.10.2018

-

Mis à jour le

05.11.2018

  • DNB et SpareBank 1 Gruppen ont conclu un accord de fusion de leurs activités d’assurance d’une valeur de 19,75 milliards de couronnes norvégiennes (2,43 milliards de dollars). Cette opération fait suite à des négociations préliminaires qui se sont déroulées en juin dernier. La société issue de la fusion disposera d’un large portefeuille de produits dans le secteur de l’assurance non-vie, destiné aux particuliers et aux PME. Le norvégien DNB détiendra 35 % du capital de la nouvelle unité, avec une option d’achat de 5 % supplémentaires, portant potentiellement sa participation à 40 %. Quant à son compatriote SpareBank 1, il détiendra 65 % du capital de la nouvelle entité à la date de la fusion. Le nouvel ensemble aura une part de marché de plus de 15 % du secteur de l’assurance non-vie et deviendra ainsi la troisième plus grande société d’assurance non-vie de Norvège. La date de fusion est prévue au 1er janvier 2019, sous réserve de l’approbation de l’ensemble des autorités concernées.
  • Nordea et DNB ont annoncé la cession d’une participation de 60 % dans Luminor au fonds d’investissement américain Blackstone pour un milliard d’euros. Créé en 2017 par le rapprochement de leurs activités dans les pays baltes, Luminor est la troisième plus grande banque de la région, juste derrière les banques suédoises SEB et Swedbank. Elle possède une part de marché de 23 % sur les prêts et de 16 % sur les dépôts, 15 milliards d’euros d’actifs, 1.3 millions de clients et un total de 64 succursales. Alors que DNB envisage de conserver une participation de 20 % dans Luminor, Nordea a conclu un contrat de vente à terme avec Blackstone portant sur le solde de sa participation (20 %). Il s’agit de l’une des plus importantes acquisitions bancaires de l’histoire des pays baltes. Pour les banques Nordea et DNB, cette opération s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de recentrage sur leurs marchés clés (Danemark, Finlande, Norvège et Suède). La clôture de la transaction est prévue au premier semestre 2019.
  • Generali est entré en négociations exclusives afin d’acquérir une participation majoritaire dans le gestionnaire d’actifs français, Sycomore Asset Management, pour un montant de 200 millions d’euros. Créée en 2001 et basée à Paris, la société de gestion d’actifs a vu ses encours passer de 5 milliards d’euros fin 2016 à 8,3 milliards d’euros au 30 juin dernier. Précurseur en France de l’approche ESG, fondée sur des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, et de l’investissement socialement responsable (ISR), le gérant indépendant est devenu un véritable acteur de référence au fil du temps. Troisième marché de l’assureur italien, l’Hexagone pourrait ainsi devenir l’une des têtes de pont du groupe dans la gestion d’actifs. Generali ambitionne de créer l’un des plus grands gestionnaires d’actifs en Europe, rassemblant sous son modèle multi-boutiques des asset managers de premier plan reconnus pour leur expertise.
  • Société Générale met la main sur la FinTech française Treezor pour un montant non dévoilé. Fondée en 2015, Treezor est spécialisée dans les services bancaires et les solutions de paiement : ouverture de compte, paiement, connaissance des clients, programmes de cartes de paiement personnalisés… Cette start-up financière qui compte 30 collaborateurs propose ses services en marque blanche à une trentaine de clients (v. encadré 3). Pour la plupart, ces derniers sont des établissements de crédit traditionnels, des néo-banques, des plateformes collaboratives ou encore des marchands. Treezor dispose d’un agrément d’établissement de monnaie électronique avec services de paiements auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). En deux ans d’activité, les volumes gérés par Treezor ont atteint 3 milliards d’euros par an et 300 000 cartes de paiement ont été émises. Il s’agit de la deuxième acquisition d’une FinTech par la Société Générale depuis le début de l’année 2018, après celle de Lumo en juin dernier.
Achevé de rédiger le 25 septembre 2018

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº825
RB