Square

Encadré

Panorama des principales opérations dans le monde

Créé le

22.02.2018

-

Mis à jour le

28.02.2018

  • ING va acquérir une participation de 75 % dans Payvision, un fournisseur de services de paiements omni-canal pour un montant de 360 millions d’euros. Selon les termes de l’accord, les dirigeants fondateurs de Payvision continueront à assurer la direction de l’entreprise. La transaction devrait être finalisée au cours du premier trimestre 2018. Créé en 2002 à Amsterdam, Payvision est au premier plan dans l’industrie des paiements et connaît une croissance très rapide depuis plusieurs années. Cette acquisition permettra à la banque néerlandaise de renforcer sa position dans les services de paiements omni-canal et d’étendre ses services marchands à sa clientèle d’entreprises, en particulier sur le segment à fort potentiel du commerce en ligne. Payvision propose une plate-forme pour le traitement des paiements internationaux par carte dans plus de 150 devises. Le secteur des paiements est actuellement l’une des activités les plus dynamiques de l’industrie des services financiers.
  • Natixis Investment Managers a annoncé une prise de participation minoritaire dans le capital du spécialiste de la location et de la gestion d’actifs aéronautiques, Airborne Capital. Cette participation a été rachetée à ses fondateurs ainsi qu’à FEXCO, la plus grande société privée de services financiers d’Irlande. Créée en novembre 2017 à Dublin, Airborne Capital agit comme intermédiaire entre les investisseurs cherchant des solutions d’investissement personnalisées dans le secteur de l’aviation commerciale et les émetteurs en quête de financements aéronautiques. Cette opération permettra à la banque française d’accéder au métier du financement aéronautique, un secteur en plein essor depuis plusieurs années. En outre, Natixis Investment Managers continue ainsi de renforcer son expertise dans les financements alternatifs, et en particulier dans les actifs réels. L’aéronautique est une classe d’actifs intéressante car elle permet de générer des revenus stables, de long-terme et décorellés.
  • Scotiabank va racheter la filiale bancaire de la banque américaine Citigroup en Colombie. Les activités concernées comprennent notamment 47 succursales et plus de 500 000 clients. Cette acquisition permettra à Banco Colpatria, la filiale locale de Scotiabank, d’améliorer son positionnement stratégique sur le marché colombien et de se hisser au premier rang dans le secteur des cartes de crédit. Sixième groupe bancaire de Colombie, Banco Colpatria est présente dans 38 villes grâce à un réseau de 175 agences qui sert plus de 2,6 millions de clients particuliers et environ 1 000 sociétés et entreprises. Cette opération s’intègre parfaitement dans la stratégie menée depuis plusieurs années par la banque canadienne visant à accroître sa présence en Amérique latine et notamment sur les marchés de l’Alliance du Pacifique (Chili, Colombie, Mexique et Pérou). Scotiabank est la plus internationale des banques du Canada avec plus de 14 millions de clients et 1 800 bureaux et succursales à travers le monde (v. Encadré n° 3).
  • Julius Baer va prendre le contrôle de 95 % du capital de l’un des plus principaux gestionnaires de fortune indépendants du Brésil, Reliance Group. Fondé en 1998 et basé à Sao Paulo, Reliance Group emploie 70 personnes. Ses actifs sous gestion atteignent environ 5 milliards de francs suisses. Il est spécialisé sur une clientèle de particuliers fortunés et très fortunés. Cette opération participe pleinement à la stratégie très active de développement à l’international menée par la banque suisse. Grâce à cette acquisition, elle renforce significativement sa présence sur le marché brésilien de la gestion de fortune. La banque zurichoise y est déjà présente avec GPS Investimentos, le plus important gestionnaire de fortune indépendant du Brésil avec 8 milliards de francs suisses d’actifs et plus de 120 collaborateurs (v. Encadré n° 4). Trois semaines plus tôt, la banque helvétique avait porté à 100 % sa participation dans le gestionnaire de fortune italien, Kairos Investment Management pour 96 millions d’euros.
Achevé de rédiger le 21 février 2018

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº818
RB