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Régulation financière

L'opium du système bancaire

Créé le

05.04.2012

-

Mis à jour le

02.05.2012

Les réglementations prudentielles bancaires n’ont pas atteint leur but premier, en l'occurrence protéger les épargnants. Elles ont jusqu’à présent surtout provoqué des arbitrages de la part des banques vers des activités moins encadrées. Et en cas de crise, c’est le plus souvent l’État qui est appelé à la rescousse. Une participation de ce dernier au capital des établissements bancaires, n’est-elle alors pas justifiée ?

Les principes classiques de l’économie du libre-échange assurent que les marchés ont la capacité de s’autoréguler et que l’interventionnisme des différents acteurs étatiques n’est pas utile. Ainsi, la « main invisible » d’Adam Smith ajusterait dynamiquement les mécanismes du marché afin d’éviter tout dérapage. Pourtant, le secteur bancaire, qui est par sa nature le symbole de l’économie de marché, est soumis depuis plus de deux décennies ...

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº748
RB