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RGPD

Onecub veut faciliter la portabilité des données

Créé le

24.01.2018

-

Mis à jour le

31.01.2018

Avec l’arrivée prochaine du RGPD, si les sociétés traitant de données des citoyens européens se mettent bon gré mal gré en ordre de marche, d’autres sociétés en profitent pour leur proposer des solutions dédiées. C’est notamment le cas de Onecub, qui s’attaque uniquement à l’article 20 du RGPD1, régissant la portabilité des données. Cet article prévoit qu’une personne concernée peut demander à recevoir ses données personnelles sous forme numérique à un responsable de traitement (banquier ou service en ligne, comme AlloResto) pour les transférer à un autre responsable de traitements. Il prévoit également, quand c’est techniquement réalisable, le transfert direct d’un responsable à l’autre. C’est sur ce dernier point que s’insère Onecub. La société propose un service de PIMS (Personal Information Management System — système de gestion des données personnelles) dans le cloud, soit un espace de stockage unique pour les données personnelles des utilisateurs sur lesquelles les responsables de traitements se connectent pour importer ou exporter des données. En pratique, le client final n’a presque aucune raison d’aller directement sur le site de Onecub. Quand il est sur un service (sa banque, ses boutiques en ligne, ses services de covoiturage, l’administration, etc.), il se connecte et s’identifie pour autoriser l’envoi ou la récupération de ses données et on lui signale que ce transfert se fait par Onecub. Si c’est sa première utilisation du service, il doit faire un enrôlement complet, sinon il entre uniquement ses identifiants. Par la suite, l’utilisateur pourra à tout moment interrompre les transferts de données entre deux services, soit en allant sur le site exportateur, soit en se rendant directement sur le site de Onecub. La société ne fait pas payer ses services à l’utilisateur final et envisage de rémunérer ceux qui la choisissent pour exporter les données personnelles qu’ils détiennent vers d’autres services, et de faire payer ceux qui les importent. Pour l’instant, le service complet de Onecub est à l’état de PoC dans plusieurs banques et entreprises, et la société gagne encore l’essentiel de ses revenus en faisant de l’anonymisation de données et de statistiques.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº817
RB