Après les États-Unis et le Royaume-Uni, CPP lance un service d’assurance pour faire face à la problématique d’usurpation d’identité, qui se décline en quatre volets :
- prévention : grâce à des conseils délivrés sur un site dédié. L’offre comprend également la fourniture de filtres protecteurs de la vie privée (anti spam…) ;
- détection : un logiciel antivirus est utilisé lors des transactions en ligne et une interface informatique peut alerter les clients lorsque leurs données sensibles sont utilisées ;
- résolution : si une fraude est détectée, des experts accompagnent le client jusqu’à la restauration de la situation ;
- indemnisation : pour couvrir les frais et démarches, comprenant une couverture des frais d’avocats en cas de procédure diligentée contre l’assuré.
Néanmoins, les banques ne souhaitent guère aujourd’hui communiquer auprès de leurs clients à propos de la fraude en général et identitaire en particulier. Elles craignent qu'en les sollicitant sur une telle offre, leurs clients ne pensent que leur système informatique n’est pas suffisamment sécurisé. « Les banques doivent faire de la sécurité une communication positive : ce service est là pour rassurer encore plus le client » souligne Guy de Felcourt.