Square

Une carte indispensable

Octopus, le PME sans contact à succès de Hong Kong

Créé le

10.11.2010

-

Mis à jour le

16.06.2017

À l’heure où le « sans contact » sera à l’honneur du prochain salon Cartes et Identification, du 7 au 9 décembre au Parc des expositions de Villepinte, près de Paris, retour sur l’une de ses plus anciennes applications en usage, le porte-monnaie électronique Octopus à Hong Kong.

Lancé en septembre 1997, le porte-monnaie électronique Octopus est l’un des plus  grands succès d’application du « sans contact » dans le monde. Celui-ci peut contenir jusqu’à 1 000 dollars de Hong Kong (soit 92,56 euros) et sert à payer de petites sommes, dont les transports dans l’archipel – à l’exception des taxis. Les résidents peuvent, quant à eux, avoir des cartes personnalisées – qui servent d’accès à leur immeuble d’habitation, aux écoles ou à leur travail, ou intégrer l’application Octopus sur leur carte de paiement classique (toujours en sans contact). Les visiteurs sont eux fortement incités à prendre une carte pour la durée de leur séjour, puis à se faire rembourser les sommes restantes au moment du départ. Avec 14 millions de cartes en circulation – dont toutes ne sont pas actives –, le porte-monnaie dépasse largement les 7 millions d’habitants que compte Hong Kong. Comment s’explique ce chiffre ? Tout simplement parce que le champ d’application s’étend désormais hors de l'ancienne colonie britannique. Il est désormais possible de payer avec Octopus à Macao et même dans certaines parties de la Chine continentale (Shenzen depuis 2006 et désormais quelques boutiques de Canton). En Chine continentale, le taux de change reste à la discrétion du vendeur et il n’y a aucune possibilité – pour l’instant – de charger son porte-monnaie sur place. Et à Macao, le taux de change est de 1 pataca pour 1 dollar de Hong Kong, les deux monnaies étant liées.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº730