Approche juridique
Monnaies virtuelles et flux illicites
Créé le
08.02.2016-
Mis à jour le
10.02.2016Le bitcoin, monnaie virtuelle qui peut être utilisée de manière anonyme, sert de monnaie d’échange dans les diverses formes de cybercriminalité, cyberdélinquance, blanchiment d’argent ou financement du terrorisme. Les autorités cherchent des réponses juridiques et légales pour encadrer l’usage croissant.
La dématérialisation des échanges a conduit au développement des monnaies virtuelles, notamment le bitcoin[1] . Contrairement aux monnaies électroniques réglementées, ces monnaies virtuelles fonctionnent en circuit fermé et sont un vecteur pour les flux illicites, favorisant la criminalité économique et financière. La cybercriminalité[2] , qui correspond à la fois aux infractions informatiques et classiques comme l’escroquerie ou le blanchiment d’argent, est facilitée par l’anonymat ...