Liberalization should continue

L’étude réalisée par Dhafer Saïdane analyse les effets de la libéralisation des services financiers et de ses corollaires qui sont leur privatisation et leur consolidation, sur le secteur bancaire africain. Tous les pays ne sont pas parvenus au même niveau dans ce mouvement, comme le montrent les cas plus particulièrement décrits du Maghreb, du Togo, du Nigeria et de la Libye. La question est de savoir si la crise actuelle ne conduit pas à remettre en cause cette ouverture de l’industrie bancaire africaine. Pour Dhafer Saïdane la réponse est très clairement négative, mais il insiste sur la nécessité d’accompagner cette libéralisation par des mesures adaptées de gouvernance des entreprises bancaires, une intervention raisonnée de l’État et des investissements significatifs dans la formation de ressources humaines*.

 

* Ce document a été préparé pour la Réunion d’experts pluriannuelle sur les services, le développement et le commerce (aspects réglementaires et institutionnels) de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) de mars 2010. Les opinions exprimées dans ce document sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les vues du secrétariat de la Cnuced. L’auteur tient à remercier l’équipe du Service des négociations et de la diplomatie commerciales de la Cnuced pour sa précieuse aide dans la préparation de ce document.