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Comité de Bâle

Les risques de marché à nouveau dans le collimateur des régulateurs

Créé le

22.05.2012

-

Mis à jour le

30.05.2012

Alors que « Bâle 2,5 » n’est en vigueur en Europe que depuis janvier, le Comité de Bâle planche à nouveau sur le traitement prudentiel du trading book. Il vient de publier un projet de révision des exigences en fonds propres pour les opérations comptabilisées par les banques dans leur portefeuille de négociation, c’est-à-dire censées ne pas être conservées longtemps. L’objectif des sages bâlois est notamment de réduire les risques d’arbitrage entre trading et banking book, ce dernier étant traité plus sévèrement sous Bâle II. Les régulateurs réfléchissent aussi à faire évoluer la VaR, outil phare de la mesure du risque de marché, vers un « expected shortfall », une mesure qui prend mieux en compte à la fois la taille et la probabilité des pertes dans des cas extrêmes.

Autre sujet à risque pour les banques françaises : la volonté du Comité de revoir le fonctionnement des modèles internes, cette comptabilisation « sur mesure » élaborée par certains grands établissements et validée par le superviseur, permettant un traitement prudentiel plus adapté au cas particulier de la banque que la méthode dite « standard ». Le Comité de Bâle veut renforcer les liens entre les deux approches, afin de réduire le risque lié au choix du modèle. Faire de l’approche standard un plancher pour l’approche par modèle interne est également envisagé par le Comité. Le document est ouvert pour consultation jusqu’au 7 septembre.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº749