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Les microtransactions s’imposent dans les jeux vidéos

Créé le

19.10.2015

-

Mis à jour le

16.11.2015

Mal perçues par les joueurs, les microtransactions (moment où le joueur achète en jeu un avantage ou un élément cosmétique en argent réel) sont à la base de l’économie des jeux dits freemium sur tablettes ou smartphones. Les éditeurs de jeux plus traditionnels s’y intéressent aussi. Après Blizzard, qui a tenté un hôtel des ventes dans Diablo III (voir Revue Banque n° 740) avant de se rétracter pour mieux relancer un mixte entre argent réel et devise en jeu dans World of Warcraft, Konami, Ubisoft et Activision l’intègrent dans leurs gros jeux de la rentrée.

Après Assassin’s Creed Unity et Black Flag, les microtransactions seront à nouveau disponibles dans le nouvel opus d’Ubisoft, Assassin’s Creed Syndicate. Ici encore, cela devrait permettre d’accélérer la progression en jeu avec un accès à des armes et protections. Konami, en septembre dernier, a fait un choix différent avec Metal Gear Solid 5 où les microtransactions servent à débloquer une deuxième base avancée dans le jeu pour obtenir encore plus de ressources. Dernier en date, Activision vient d’introduire des microtransactions dans Destiny, son jeu à mi-chemin entre le tir à la première personne et l’univers persistant traditionnel. Ici en revanche, aucun avantage tactique : il s’agit juste d’acheter un nouveau lot d’émoticônes pour parler avec les autres joueurs.

Toutefois, les joueurs s’inquiètent déjà que dans le futur, ces microstransactions servent à booster le jeu pour ceux prêts à débourser la somme suffisante. Entre plaisir de jouer et course au profit, les éditeurs doivent trouver le bon équilibre… tout en garantissant la sécurité des transactions à leurs joueurs déjà échaudés par des piratages massifs sur les réseaux dédiés, comme celui du PSN en fin 2014.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº789