Square

Les grands corporates s’adaptent

Créé le

13.12.2016

-

Mis à jour le

22.12.2016

Les grandes entreprises détenant 1 ou 2 milliards de liquidités cherchent à se protéger d’un éventuel bail-in des sommes qui dépassent les 100 000 euros. L’entreprise peut acquérir des actifs, par exemple des obligations d’État très bien notées, dont elle restera propriétaire, même si la banque qui les conserve fait défaut. Mais, comme le souligne Serge Assouline, P-DG de Forex Finance, ce mécanisme présente un inconvénient : « Si l’entreprise – qui doit pouvoir utiliser son cash à plus ou moins brève échéance – achète du Bund à 7 ans par exemple, elle prend un risque taux et un risque de crédit sur l’État allemand. Pour éviter cela, je préconise de recourir au repo tripartite, ce qui revient à transformer le cash en un actif qui prend la forme d'un titre financier de première qualité sans avoir le risque qui va avec. »

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº803
RB