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Banques passées au crible

Les établissements français notés par Standard & Poor’s

Créé le

23.02.2011

-

Mis à jour le

01.03.2011

L’environnement économique et réglementaire reste difficile pour le secteur bancaire, et l’agence de notation Standard & Poor's table sur une tendance 2011 stable, sous surveillance négative. La moyenne des notes des banques françaises s’est stabilisée un cran en dessous des niveaux précédant la crise, à A au lieu de A+.

L’explication de cette baisse générale demeure la crise financière, même si l’industrie française, robuste, en a absorbé les effets sur ses propres forces. Selon l’agence de notation, leur niveau de capital reste un point faible.

Parmi les métiers exercés par les banques, l’année ​2010 a été bonne pour l'activité de détail, ​facteur de résistance pour les banques françaises. ​L’année ​2011 paraît porteuse d’une progression moins grande, due notamment à la remontée du taux du Livret A, qui devrait entraîner une hausse du coût du funding. Par ailleurs, l’efficacité opérationnelle a été bien améliorée ces dernières années, mais en 2011, les établissements seront probablement contraints de refaire des investissements, notamment informatiques. En matière de BFI, où les métiers sont souvent jugés risqués, l’activité reste, en France, neutre pour le rating de la plupart des banques.

Par ailleurs, respecter les contraintes imposées par le nouveau cadre réglementaire nécessitera des travaux importants sur la liquidité, qui devient un critère stratégique. Les efforts qui ont été faits sont jugés satisfaisants, mais ils devront être poursuivis.

Enfin, Standard & Poor’s engage un changement de méthodologie pour le secteur bancaire. Les critères modifiés font l’objet d’un appel à commentaires pour la profession, avant publication d’une position définitive au 2e trimestre 2011.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº734