G20
Les contours d’un accord climatique : le rôle de la valeur carbone
Créé le
12.11.2014-
Mis à jour le
24.11.2014Le protocole de Montréal, signé en 1987, a conduit la communauté internationale à pratiquement cesser les émissions de gaz CFC*, dont l'accumulation provoquait la destruction de la couche d'ozone. Le succès de cet accord a reposé sur l'existence de trois piliers : un engagement politique fort, un système indépendant de suivi, des instruments économiques adaptés. Vingt ans de négociation climatique n'ont pas, encore, permis d'engranger un résultat comparable !
La mise en œuvre d'un accord international sur le climat se heurte au problème très classique du « passager clandestin[1] », parce qu'il n'y a pas de corrélation directe entre le niveau de l'effort à faire et le bénéfice espéré. Dans un tel contexte, chaque joueur a intérêt à attendre que ses voisins lancent l'action et aucun acteur n'a intérêt à s'engager seul[2] .
Face à cette question, l'Europe et les États-Unis ont jusqu'à présent eu des réactions ...