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LCB-FT : l’union fait la force !

Créé le

23.03.2022

L’ACPR propose aux banques de tester des méthodes collaboratives pour mieux détecter les transactions suspectes en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

En matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT), l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) souhaite tester une nouvelle approche. Le gendarme bancaire propose aux acteurs de la place financière une expérimentation sur les méthodes collaboratives et la mutualisation de données, en particulier pour détecter les transactions suspectes. L’objectif, indique l’autorité, est d' « explorer une piste d’amélioration des algorithmes de détection, susceptible de réduire le nombre de fausses alertes et d’augmenter ainsi l’efficacité de la lutte contre le blanchiment ». Selon un rapport du Groupe d’action financière (GAFI), la mise en commun des données et l’analyse collaborative permettent aux institutions financières de « mieux comprendre, évaluer et réduire les risques de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme et par là même, identifier plus facilement les activités illégales ». L’expérimentation se fera en plusieurs étapes. Elle passera d’abord par l’identification de plusieurs prestataires techniques. Des ateliers de réflexion permettront en parallèle aux banques participantes d’établir les cas d’usage les plus intéressants à tester. Les établissements pourront alors procéder à la mise en place du dispositif puis à l’évaluation des résultats. Pour lever les inquiétudes de candidats, l’ACPR précise qu’ « aucune des informations recueillies lors de ces travaux, réalisés sous l’égide du pôle Fintech-Innovation de l’Autorité, ne pourra donner lieu à d’éventuelles “suites de contrôle” ».

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº867