Devant le Parlement européen, le président du SSM
Bâle IV en perspective
Selon Jérôme Legras, directeur de la Recherche chez Axiom AI, cette mesure va clairement dans le sens de la réduction de la pression réglementaire. Mais dans la communauté des banquiers, le regard peut être plus nuancé. Se confiant anonymement à Revue Banque, un banquier parisien admet que la nouvelle règle du pilier 2 constitue une inflexion, mais il redoute qu’elle ne soit perçue comme une compensation suffisante des effets qu’aura Bâle IV sur les banques européennes. L’impact exact de Bâle IV fait encore débat (entre régulateurs et banques) mais il est certain que, s’il est appliqué en l’état, cet accord va entraîner, pour les banques européennes, un durcissement sensible de leurs obligations prudentielles. Les établissements réclament donc que la transposition de l’accord tienne compte de leurs spécificités afin d’éviter de les pénaliser et ne se contenteront probablement pas de la souplesse accordée sur le pilier 2 de la CRD 5. S. G.