« L’environnement de taux bas, voire négatif, discrimine positivement les banques bien capitalisées disposant de grosses franchises clients, car elles peuvent redéployer leur cash en prêtant et non en le plaçant à taux négatif par contrainte réglementaire. Inversement, cela défavorise les modèles qui reposent sur la collecte de dépôts, comme la banque privée suisse. » David Benamou, Axiom AI.
« Avec les taux bas, les banques sont face à une ardente obligation de tenir leurs coûts. Le marché semble avoir intégré que la rentabilité des fonds propres de l’activité de banque de détail en France est désormais proche de 15 %, contre 20 % auparavant. Les interrogations sur la soutenabilité de ce niveau de rentabilité seront certainement au cœur des présentations à venir des plans stratégiques pour 2020. » Jean-Baptiste Bellon, Trapeza Conseil.
