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La finance est dans le pré

Créé le

28.01.2019

-

Mis à jour le

18.04.2019

Lorsque l’on parle de financement et d’accompagnement de l’économie réelle, on ne peut guère trouver d’exemple plus parlant que celui du secteur agricole ! Ce secteur d’activité est cependant très particulier, car il est au centre des grands équilibres (ou déséquilibres) géopolitiques et économiques mondiaux (guerre commerciale, entre autres…), et fait face à des phénomènes non moins maîtrisables que sont les risques climatiques. Les banques et marchés financiers ont développé des formes de financement et de couverture des risques spécifiques à ce secteur. Le dossier de Revue Banque, mené en collaboration avec Yves Jégourel (Université de Bordeaux, CyclOpe), analyse ces interactions au travers de la situation des marchés français et africain.

 

L’étude réalisée par Next Content pour le compte de SAB et CGI tente de cerner les nouveaux usages pour les services financiers digitaux : les banques en ligne peuvent-elles devenir les banques principales de leurs clients ? Le smartphone sera-t-il le canal prioritaire de communication avec ces dernières ? Quels nouveaux services digitaux peuvent séduire les particuliers ? En complément de la synthèse de l’étude, Bertrand Blumereau (SAB) montre le changement de business model induit par l’« APIsation » des services financiers, tandis que Stéphane Houin (CGI) revient notamment sur les services financiers à commande vocale, par exemple via les assistants personnels.

Ces points de vue peuvent être mis en perspective avec le témoignage de Bruno Van Haetsdaele et Christophe Martins, dirigeants de Linxo, recueilli par Stéphanie Chaptal : ceux-ci font le point sur leur activité historique d’agrégation de comptes et sur les développements qu’ils souhaitent mener en open banking : « Nous avons toujours voulu que Linxo puisse être utilisé comme un hub vers d’autres services financiers. »

 

Stéphane Déo (LBPAM) et Michel Ferrary (Skema Business School) ont réalisé une étude qui montre que les entreprises dont l’encadrement est plus féminisé sont plus performantes en Bourse. Ils constatent que ces entreprises génèrent des rendements boursiers supérieurs, mais sans augmentation du risque. Mieux encore, en période de stress des marchés, les rendements de ces entreprises réagissent moins à la baisse qu’à la hausse, « ce qui correspond à un profil optionnel, mais sans le coût de la prime » soulignent les auteurs. De quoi intéresser les gestionnaires de fonds souhaitant concilier promotion de la diversité et performance !

 

« Totalement incongrue il y a encore quelque temps, la question des monnaies digitales légales semble aujourd’hui concentrer l’attention de nombreuses banques centrales » : Hubert de Vauplane (Kramer Levin Naftalis et Frankel) s’est penché sur les réflexions menées par ces dernières sur les possibilités d’émission d’une monnaie digitale, en complément, voire parfois en remplacement, de la monnaie fiduciaire. L’auteur s’intéresse au régime juridique auquel obéirait une Central Bank Crypto Currency : « Est-il possible de rattacher le régime juridique de ces CBCC à celui de la monnaie fiduciaire en circulation, ou à celle de la monnaie scripturale ? Ou bien convient-il de créer un nouveau type juridique de monnaie ? ».

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº829