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Exemples de stratégies low-cost

Créé le

08.12.2016

-

Mis à jour le

30.01.2017

  • L'un des seuls acteurs bancaires low-cost à offrir aujourd'hui une gamme complète est Boursorama Banque, issue du courtage en ligne et désormais réputée « banque la moins chère » selon plusieurs comparatifs. La plate-forme informatique et l'organisation sont essentielles dans ce modèle économique fondé sur le placement des encours des comptes courants et des comptes titres, qui permet de financer la gratuité de certains produits.
  • Le compte Nickel est un produit low-cost par excellence, d'entrée de gamme puisqu'il démarre à 20 euros. C'est un produit basique, un simple compte où l'on peut seulement déposer et retirer de l'argent ; il n'est pas possible de bénéficier des conseils financiers, d'emprunter ou d'avoir un découvert. Le compte Nickel est donc un service financier minimal que l'on peut ouvrir chez les buralistes ou auprès de distributeurs. La mise de fonds initiale est faible mais, comme pour tout produit low-cost, chaque fois que l'on fait une opération de dépôt ou de retrait, celle-ci est facturée. Ce produit peut finalement revenir plus cher que son équivalent dans une banque classique, dès lors que le client utilise fréquemment sa carte bancaire.
  • Autre exemple, la banque en ligne ING Direct a choisi un modèle « low-cost high-service » dont l'objectif est de réduire les coûts d’exploitation au minimum pour donner plus au client. Le prestataire emploie 350 collaborateurs pour gérer 750 000 clients, toutes les opérations se font en ligne et il n’existe aucune agence physique d’accueil. L'économie vient aussi d'une organisation différente, des capacités de négociation de la part du service achats et d'une moindre prise de risque dans les placements. Quant aux coûts marketing, indispensables pour faire vivre la marque, ils sont maîtrisés grâce à des méthodes éprouvées dans d'autres pays et dupliquées en France.
  • Dernier arrivé sur le marché du courtage en ligne, Binck Bank promet des prix cassés sur la passation d'ordres en Bourse (5 euros). L’offre est rendue possible par un processus largement standardisé, la centralisation de l'exécution des ordres, l'automatisation au sein d'un seul back-office situé aux Pays-Bas. À cela s'ajoute un management marketing très efficace, comprenant des outils de ciblage et de gestion de ses campagnes de publicité permettant d'afficher des coûts d'acquisition deux à trois fois moindres que ceux des concurrents directs.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº805