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Reportage

ExecFintech 2019 : l’écosystème financier allemand à l’honneur

Créé le

23.04.2019

-

Mis à jour le

03.05.2019

Le 10 avril dernier, ExecFintech réunissait la fine fleur du monde bancaire et de la FinTech allemande à Francfort pour une journée de travail et de débats conviviale mais efficace. Nous y étions.

À côté des salons les plus importants comme Money 20/20, il existe en Europe une multitude d’évènements dédiés à la FinTech. Début avril, c’est à Francfort sur le Main que banquiers et start-upers allemands et d’Europe de l’Est se réunissaient pour parler de l’écosystème bancaire et financier. Dans une ambiance très détendue, les discussions allaient bon train avec beaucoup de franchise. Au cœur des préoccupations de tous, trois mots revenaient en boucle : KYC (Know your customers), API et blockchain. Visiblement, l’arrivée de la DSP 2 et du RGPD agite autant les acteurs allemands que les Français, même si les préoccupations semblent différentes. Non seulement de nombreuses discussions avaient pour thématique la DSP 2 et l’ouverture des API, mais les exposants présents avaient souvent une offre dédiée. Ainsi Ndigit, un prestataire technique proposant des API de connexion pour les banques profitait de son stand pour mettre en avant son offre dédiée à la DSP 2 et promettant à ses clients bancaires une mise en conformité en 60 jours, sans personnalisation, s’ils choisissent sa solution. Avec un petit bémol, il faut payer pour la mise en place du projet puis payer une commission une fois que la solution est active. Solaris Bank [1] propose, lui, une offre à la Fidor pour permettre à n’importe quelle entreprise d’offrir des services financiers en s’appuyant sur sa plate-forme. Lors d’Execfintech, non seulement la société présentait ses solutions par rapport à la mise en conformité avec la DSP 2, mais également son offre dédiée à l’enrôlement et au KYC. Le KYC et l’enrôlement sont également au cœur de l’offre de Fractal ID ou des solutions présentées par Docusign lors de leur passage sur la scène centrale. Et la blockchain ? Elle était surtout présente du côté des exposants, avec des projets tout récents comme Bitwala, une offre lancée en décembre dernier pour lier un portefeuille bitcoin à un compte bancaire classique (allemand dans un premier temps) ou comme cette start-up qui veut lancer une blockchain privée pour les banques d’investissement et leurs clients grands comptes pour enregistrer les transactions avec n’importe quel type de produits financiers tout en préservant le core banking existant. Révolutionnaire ? Pas réellement, mais il y a les bons mots-clés pour exister et lever des fonds. Seront-ils présents au prochain Execfintech ? Rien n’est moins sûr.

 

1 https://www.solarisbank.com/en/

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº832
Notes :
1 https://www.solarisbank.com/en/
RB