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Dématérialisation des moyens de paiement

L’État, catalyseur des projets

Créé le

06.10.2010

-

Mis à jour le

03.01.2011

L’État joue un rôle déterminant dans le développement du paiement sans contact. Les pays matures limitent les paiements en monnaie fiduciaire et encouragent la dématérialisation des paiements afin de renforcer la sécurité des transactions et contenir le faux-monnayage. La dématérialisation des paiements est également encouragée afin d’instaurer des standards, de mettre en œuvre des bonnes pratiques et de rationnaliser les équipements. Cela constitue un levier d’amélioration de la qualité des relations entre le créancier et le débiteur. Ainsi, en 2004, la municipalité de Séoul a lancé la carte sans contact T-Money. Celle-ci a réalisé l’interopérabilité des titres de transport et unifié le système de tarification. Des milliers d’usagers, avec le même titre de transport, ont pu accéder aux différents moyens de transports publics et payer les parkings et les taxis.

TFL (Transport for London), l’autorité régulatrice des transports urbains du Grand Londres, s’est vue confier la mission de proposer des alternatives viables aux déplacements en voiture. C’est pourquoi la carte Oyster a été mise sur le marché. Les objectifs de celle-ci ont été, pour le réseau ferré, de réduire la fraude et les files d’attente aux points de vente des tickets, et pour les bus, de disposer d’un titre de transport unique et valable chez tous les opérateurs, de diminuer les frais de maintenance des équipements et de réduire la gestion de l’argent liquide.

Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, entend de son côté faire de la France le « leader mondial de la technologie sans contact ». Une  déclaration similaire avait déjà été prononcée par Luc Chatel, il y a un an, alors au même poste. Cette volonté de développer le « sans contact » se traduit notamment par trois projets pilotes du NFC. À Caen, le dispositif Pégasus - Payez mobile a vu l’association de six grandes banques et de quatre opérateurs de téléphonie mobile.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº729 bis