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Équipements informatiques : quand les catastrophes naturelles de 2011 entraînent des pénuries en 2012

Créé le

08.12.2011

-

Mis à jour le

26.12.2011

L’année 2011 a été dure pour les équipementiers informatiques asiatiques. Le tremblement de terre suivi d’un tsunami et d’un désastre nucléaire au Japon, en mars dernier, a impacté le monde des semi-conducteurs en deux temps :

  • à la suite de la fermeture des usines, l’offre n’a pas suivi la demande mondiale ;
  • lors de la reprise, les clients japonais ayant d’autres préoccupations que l’informatique n’ont pas  acheté autant que prévu.
À partir de juillet, ce sont les inondations en Thaïlande et dans l’ensemble du Sud-Est asiatique qui ont stoppé net la production de la moitié des disques durs fabriqués dans le monde. Même si, depuis début décembre 2011, ces usines se remettent peu à peu en service, la pénurie des composants se décale sur les ordinateurs, qu’il s’agisse des postes de travail ou des serveurs.

Selon le vice-président d’Acer, Scott Lin, cette pénurie devrait atteindre son pic en février 2012, avant que la situation se normalise peu à peu au printemps. Ajoutez-y une situation financière morose et vous obtenez un marché des serveurs informatiques assez volatil où HP cède à IBM sa première place mondiale en valeur (alors qu’il reste premier en volume), et où l’Europe de l’Est est le marché en pleine croissance (+ 27,4 % en valeur au 3e trimestre 2011). Notre zone, l’Europe de l’Ouest/Moyen-Orient/Afrique (ou EMEA), est quant à elle plutôt en berne (-0,5 %). En effet, ces temps d’économies généralisées ne sont pas propices au renouvellement des serveurs.

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº744