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En bref....

Créé le

24.01.2018

-

Mis à jour le

30.01.2018

L’Église prône le don sans contact. Pour doper les recettes de la quête, l’église Saint-François de Molitor à Paris teste le don en sans contact, avec des paniers équipés de smartphone faisant office de terminal de paiement. Avec cette expérience, que d’autres églises françaises regardent avec attention, notamment dans l’Hérault, la paroisse espère profiter de la générosité des fidèles n’ayant pas de monnaie sur eux. Le don sans contact n’en est pas à sa première expérience avec des sébiles connectées qui prélèvent automatique 10 € lorsqu’on tend la carte vers elles ou une application mobile, LaQuête, lancée en 2016.

Yahoo se lance dans l’épargne collaborative. Il est loin le temps où Yahoo était un simple portail sur Internet. Malgré ses déboires avec les données de ses usagers, la société se lance dans l’épargne avec sa nouvelle application mobile, Tanda, sous iOS et Android. Celle-ci fonctionne comme une tontine entre cinq ou neuf amis qui versent tous les mois une somme fixe au pot commun. À tour de rôle, chacun d’eux ramasse la mise. Et au fil du temps, les différents utilisateurs génèrent un score de crédit en fonction de leur fiabilité ou non lors des différentes tontines.

Amazon ouvre son premier supermarché sans caisse. Un an après les premières expérimentations avec ses salariés, Amazon ouvre son premier Amazon Go à Seattle. L’idée est simple :  le client télécharge une application gratuite, Amazon Go, sous iOS et Android, fai ses courses dans les rayons et sort « sans payer ». En pratique, des capteurs et des caméras installés dans le magasin suivent chacun de ses mouvements et communiquent en NFC avec l’application pour assurer l’identification. Une fois les courses terminées, le compte Amazon habituel est automatiquement.

Une carte pour les remplacer toutes. À l’occasion du CES, début janvier à Las Vegas, Dynamics Inc a fait sensation avec sa Wallet Card. Au format d’une carte bancaire classique, il s’agit en fait d’un objet connecté avec une carte SIM et une antenne GSM sur lesquelles les différents organismes financiers du porteur émulent leurs cartes [bancaire, de crédit, prépayée ou à débit, etc.] avec, suivant les besoins, des fonctionnalités de piste magnétique, de carte EMV ou de carte sans contact. L’écran dynamique au recto permet de sélectionner la carte à utiliser au moment de l’achat et d’avoir des informations sur le solde. Si un consortium rassemblant Visa, MasterCard, JCB et un certain nombre de banques et d’opérateurs télécom a été monté autour de cette Wallet Card, elle n’est pas encore en circulation et aucune date de lancement officielle n’est annoncée.

Des trains à la banque. Après avoir chamboulé la billetterie ferroviaire avec Captain Train, racheté depuis par Trainline, une Bourse en ligne d’échanges de billets, Jean-Daniel Guyot, son cofondateur, rêve de bousculer le monde de la banque. Avec sa nouvelle start-up, « TrustBK », il veut créer une banque mobile à destination des PME. Celle-ci associerait une plate-forme numérique [compte courant, moyens de paiement et prêts] à un réseau de conseillers dédiés. Elle devrait se lancer dans la seconde moitié de 2018. Ce n’est pas la première aventure de Jean-Daniel Guyot dans le monde bancaire : il a pris des parts dans Shine, une banque en ligne à destination des freelances, sans y jouer de rôle exécutif pour l’instant.

Jean-Pierre Landau va diriger un groupe de travail sur les cryptomonnaies. Ancien sous-gouverneur de la Banque de France, connu pour son scepticisme sur l’avenir du bitcoin, Jean-Pierre Landau a été nommé à la tête d’un groupe d’études sur les cryptomonnaies par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Au programme, selon ce dernier, « proposer des orientations sur l’évolution de la réglementation », avec deux objectifs précis : « mieux en maîtriser le développement et empêcher leurs utilisations à des fins d’évasion fiscale, de blanchiment ou de financement d’activités criminelles ou de terrorisme ». Seul le prisme du risque posé par les cryptomonnaies est pris en compte, et non les possibilités commerciales qu’elles offrent.

La CNIL lance un guide en prévision du RGPD. La CNIL a déjà publié plusieurs guides sur le RGPD, mais le dernier en date porte sur la sécurité des données personnelles. Sorti à l’occasion du FIC, il est disponible en téléchargement sur le site de l’agence : https://www.cnil.fr/fr/un-nouveau-guide-de-la-securite-des-donnees-personnelles

Un kit gratuit contre la cybermalveillance. Le gouvernement enverra gratuitement aux entreprises qui en font la demande un kit de formation sur la cybermalveillance à destination de leurs collaborateurs. Pour le recevoir, il faut s’inscrire en ligne avant l’été : https://www.cybermalveillance.gouv.fr/inscription-sensibilisation/

MasterCard présente sa feuille de route liée à la DSP2. La société veut profiter de la directive pour pousser de nouveaux services vers les banques et leurs clients. Depuis fin janvier, elle propose Mastercard Decision Intelligence, un service de détection des fraudes basé sur l’intelligence artificielle. Fin juillet, elle proposera, en partenariat avec les banques, un service mobile d’alerte sur les dépenses liées à une carte pour le porteur. En octobre, MasterCard avec Automatic Billing Updater fournira automatiquement les nouvelles données liées à une carte renouvelée au commerçant et en 2019, MasterCard veut remplacer de façon généralisée son SecureCode par de la biométrie.

Pindrop s’appuie sur le machine learning pour booster l’authentification biométrique. La société annonce Deep Voice qui utilisera les réseaux neuronaux artificiels pour distinguer à la voix les clients légitimes des fraudeurs, et Passport qui couplera Deep Voice, Phonepriting [technologie d’authentification sonore des appareils eux-mêmes] et l’outil d’analyse comportementale, TonePrinting, pour affiner l’identification et l’authentification des personnes à leur voix et à leur comportement au téléphone [saisie de code, débit de la conversation, etc.]

À retrouver dans la revue
Revue Banque Nº817